"Le leader était assis à la table finale..."

C’était un soir d’automne, le vent soufflait fort, un vrai mistral. Didier, un jeune homme aux cheveux grisonnant, se dirigea vers son rendez-vous hebdomadaire : non pas "tinder", mais bien un tournoi de poker. Il avait toujours aimé l’ambiance de ce jeu, cette tension palpable, ces moments de pur bonheur lorsqu’une main gagnante se dessinait.

Assis à sa table, Didier se concentra. Il se souvint des paroles de sa chanson préférée, "Mistral Gagnant" : "Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra".  Il se dit que ce soir, il allait revivre un peu de ce bon temps. Chaque carte retournée était une nouvelle aventure, un nouveau chapitre à écrire.

Les parties s’enchaînèrent, les jetons changèrent de mains. Didier restait calme, lucide. Il se rappelait aussi de cette phrase : "En serrant dans ma main tes p'tits doigts". Il sentit la main de la chance le caresser, comme s’il tenait déjà son prochain gain entre ses doigts.

La tension monta d’un cran lorsque Didier se retrouva en tête-à-tête avec son adversaire le plus redoutable. Les deux joueurs se dévisagèrent, chacun essayant de décrypter le jeu de l’autre. C’était un duel intense, un face-à-face qui tenait en haleine toute la salle.

Et puis, le moment tant attendu arriva. Didier leva sa main, révélant une paire de KK. Son adversaire, abattu, avoua sa défaite. Didier avait gagné ! Il avait remporté le tournoi, comme un véritable "Mistral Gagnant".

En sortant du club house, sous la brise fraîche, Didier se sentait sur un petit nuage. Il avait vécu une soirée inoubliable, une soirée qui lui avait rappelé les joies simples de la vie. Et en fredonnant les paroles de sa chanson fétiche, il se dit que parfois, il suffisait de peu pour être heureux.

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